MÉLe programme de géographie de seconde veut qu’on étudie les milieux, les climats dans une perspective globale, voire systématique : c’est l’homme dans les milieux... Il faut, chemin faisant, que les élèves acquièrent le vocabulaire élémentaire de la climatologie et les repères dans l’organisation des milieux de la planète qui leur seront nécessaires pour aborder en Première et en Terminale des études de géographie zonale sans retour constant aux définitions « de base ». Vaste programme, grande ambition jamais atteinte... S’il est un chapitre qui accroche peu dans ce programme de géographie générale c’est bien celui de la « climato » au point d’ailleurs que bien souvent il est réduit à presque rien...
L’ambition de Mac Li était, à l’origine, de résoudre ces contradictions... en rendant les élèves acteurs de leurs apprentissages dans une situation-problème ludique, je cherche à instaurer un meilleur rapport des élèves à cette partie du programme et de ce fait à en rendre l’apprentissage un peu plus pérenne. Si cette ambition n’a pas beaucoup changé depuis cinq ans les moyens que j’ai mis en œuvre pour tenter de la faire aboutir ont beaucoup évolué.
La première partie de cet article rend compte de « l’histoire d’une prép. » : comment d’une année à l’autre, j’ai modifié le dispositif d’apprentissage que je propose aux élèves. Comment a émergé dans ce travail la pratique de situation- problème, comment je l’ai fait évoluer à travers l’observation de son fonctionnement et de ses dysfonctionnements. Comment enfin, aujourd’hui, Mac Li a atteint une sorte de formule de maturité dont le point d’orgue est la construction par les élèves d’une énigme.
La seconde partie de cet article présente le dispositif de travail et d’observation mis en place dans cette phase de travail. Je m’appuie sur les travaux des élèves pour étudier quelques aspects de leurs démarches et stratégies : l’anticipation et l’émergence des idées, l’amélioration et l’achèvement de la tâche.
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octobre 1996