Résumé : Une enquête menée auprès d’étudiants des deux premières promotions de l’IUFM de Lorraine en vue d’ancrer la formation générale dans leurs préoccupations, montre qu’une évolution s’est amorcée chez les futurs enseignants concernant leur représentation du métier et leurs attentes à l’égard de la formation. S’ils souhaitent assez classiquement être en contact avec les jeunes et pouvoir exprimer leur goût pour la discipline qu’ils ont choisie, ils sont désormais convaincus qu’enseigner est un métier qui doit s’apprendre. Ils ont des représentations assez floues de la pratique quotidienne des enseignants, mais, en revanche, ils attendent de la formation qu’elle leur donne des points de repère pour comprendre les réalités de la classe et qu’elle favorise concrètement leur prise de fonction. Même si leur désir d’enseigner n’est pas dénué de craintes à l’égard des problèmes de discipline notamment, ils manifestent une grande curiosité et attendent que le stage en responsabilité soit une véritable préparation au métier.
Mots-clefs : formation des maîtres, évaluation des formations, formation générale.
Abstract : An inquiry lead among students from the first two intakes at the Teachers’ Training College in Lorraine shows that there is a strong demand for a clearly defined content that meets their expectations as far as the general aspects of the profession are concerned. Is they are obviously anxious to teach the subject they have opted for, they still feel that teaching requires cross-curricular skills that need to be taught to them. They may have vague ideas on what teaching actually involves, but they expect their training to equip them with reference points in order to grasp their practice with confidence once they start teaching. Even if their enthusiasm for their future profession is slightly curbed by the fear of discipline problems, they still show great eagerness and inquisitiveness and they intend to derive valuable teaching skill from their training sessions.
SPIRALE - Revue de Recherches en Éducation - 1994 N°12 (239-256)